Voici finalement venir mon premier article!
Celui-ci portera sur des critiques d’animĂ©s que j’ai terminĂ©s. Certains ne sont pas de toute première fraicheur, mais vu la qualitĂ© des production rĂ©centes, je pense que ça vaut mieux.
Le principe est de proposer des critiques courtes qui vont directement Ă l’essentiel.
Panty & Stocking with Garterbelt »
Panty & Stocking with Garterbelt
Synopsis: Panty et Stocking, sous la conduite du pasteur afro Garterbelt, sont deux anges chargĂ©es de combattre les fantĂ´mes nĂ©s de l’obscuritĂ© rĂ©gnant dans les cĹ“urs des habitants de Daten City. Munis de super-pouvoirs et aidĂ©es de leur automobile See Through, on ne saurait dire si leur prĂ©rogative relève du paradis ou de l’enfer…
Critique: Rafraichissant. C’est sans doute le premier mot qui m’est venu Ă l’esprit quand j’ai vu le premier Ă©pisode. Ici, rien n’est sĂ©rieux, il n’y a pas d’histoire d’amitiĂ© navrante ou d’amourettes vaines, rien que des Ă©pisodes Ă dormir debout. Il n’y a pas vraiment d’histoire, et le dĂ©roulement suit plutĂ´t un format amĂ©ricain. Comprenez par lĂ que les Ă©pisodes (enfin, demi-Ă©pisodes) n’ont aucun lien entre eux, si ce n’est les personnages. D’ailleurs, la sĂ©rie me fait furieusement penser aux super nanas, que ce soit pour le graphisme ou la mise en scène, complètement folle.
Cependant, on finit par se lasser. Les gags finissent par ne plus faire rire et on commence Ă s’ennuyer au bout de quelques Ă©pisodes. Le choix de ne faire que 12 Ă©pisodes Ă©tait pertinent.
Note: 7/10
 Baka to Test to Shoukanjuu
Synopsis: L’établissement Fumizuki est une école très particulière qui répartit ses élèves en six classes en fonction de leur score lors d’un examen. Les lycéens ayant les meilleurs résultats iront dans la classe A où un confort maximal pour étudier est assuré tandis que ceux minimisant l’examen seront envoyés dans la classe F, la plus insalubre.
Akihisa Yoshii bien qu’étant l’un des plus mauvais Ă©tudiants, espère rĂ©ussir le devoir afin d’atteindre la plus haute classe possible. Cependant, lors de ce dernier, il perd du temps pour venir en aide Ă une de ses camarades de classe, nommĂ©e Himeji, qui finit par s’évanouir. De ce fait, Yoshii et elle se retrouvent ensemble dans la classe F. Devant l’état dĂ©plorable des conditions de travail, la classe F dĂ©cide de former une rĂ©bellion Ă l’aide de l’ESB. Ce système propre Ă l’Ă©tablissement permet aux Ă©lèves d’invoquer une miniaturisation d’eux-mĂŞmes et d’affronter les classes supĂ©rieures pour Ă©changer leur place. La force de leur invocation dĂ©pendant uniquement de leur dernier rĂ©sultat aux examens, la classe F part avec un sĂ©rieux handicap dans cette bataille oĂą tous les coups sont permis.
Critique: Devant la quantitĂ© incroyable d’animĂ©s harem qui sortent chaque annĂ©e au japon, il est devenu difficile de trouver des sĂ©ries capables de se distinguer. Et pourtant, grâce Ă un Ă©quilibre solide et Ă des scènes originales, Baka to Test to Shoukanjuu parvient Ă nous divertir. Les histoires d’amour non avouĂ© sont toujours d’actualitĂ©, mais elles prennent ici une place bien moins importante. Si on retrouve Ă©videmment des scènes comiques de situation, avec des quiproquos Ă la pelle, la sĂ©rie parvient Ă©galement Ă faire rire avec des rĂ©fĂ©rences Ă d’autres animĂ©s qui font mouche, ou encore Ă ces fameuses scènes Ă la limite du yaoi.
On pourra quand mĂŞme reprocher Ă la sĂ©rie quelques lenteurs, comme ces combats de mascottes pas vraiment intĂ©ressants, ou certains passages moins inspirĂ©s. Reste que c’est une des rares sĂ©ries sorties ces derniers temps qui arrive Ă me faire rire.
Note: 7/10
 Doujin Work
Synopsis: Osana Najimi mène paisiblement sa vie d’Ă©tudiante jusqu’au jour oĂą elle est renvoyĂ©e de son travail Ă mi-temps et dĂ©couvre, grâce Ă son amie Tsuyuri et suite Ă un sympathique concours de circonstances, l’univers du dĂ´jinshi : le manga amateur.
Avec l’aide de personnages assez Ă©nigmatiques (tels que Justice, auteur de dĂ´ngsonien confirmĂ© et surtout ami d’enfance de Najimi rencontrĂ© par hasard lors d’une convention, ou encore Sora, une gamine aux tenues extravagantes qui suit Justice partout), Najimi va faire de son mieux pour « faire fortune dans le dĂ´jinshi », plus motivĂ©e par l’appât du gain que par la passion du manga, et dĂ©couvrir un univers dĂ©bridĂ© pas toujours bon enfant.
Critique: Voici ici un animĂ© Ă petit budget et fait pour ĂŞtre court. Il ne compte que 12 Ă©pisode de 8 minutes chacun. Si le principe, du style tranche de vie d’une auteure de doujinshi Ă©tait original, il faut bien dire que le rĂ©sultat n’est pas Ă la hauteur. La plupart des situations ne fonctionnent pas, l’histoire contĂ©e est assez insipide, et il n’y a que peu d’Ă©volution. C’est dommage, certains personnages mĂ©ritaient d’ĂŞtre un peu plus dĂ©veloppĂ©s (tels Tsuyuri et son cynisme qui prĂŞte Ă sourire). La rĂ©pĂ©titivitĂ© est finalement ce qui fait le plus dĂ©faut Ă la sĂ©rie, et on en vient mĂŞme Ă se lasser alors que la sĂ©rie est très courte.
Note: 6/10
 Juuni Kokuki
Synopsis: Youko Nakajima est dĂ©lĂ©guĂ©e dans son lycĂ©e au Japon. C’est une Ă©lève timide, très soucieuse de ce que les autres pensent d’elle. Sa seule fantaisie, c’est d’avoir des cheveux rouges, mais son père exige qu’elle se les fasse teindre en noir. Youko est tout l’inverse de sa camarade Yuka Sugimoto, beaucoup plus sauvage, solitaire, plongĂ©e dans des livres sur les mythologies. Un après-midi, un Ă©trange personnage aux longs cheveux blancs et vĂŞtu « Ă la chinoise », Keiki, dĂ©barque dans la salle de classe et prĂŞte allĂ©geance Ă Youko. AussitĂ´t, cette dernière est attaquĂ©e par un gigantesque oiseau. Keiki donne Ă la jeune fille une Ă©pĂ©e pour se dĂ©fendre, mais devant sa passivitĂ© et son manque de courage, il fait entrer en elle un esprit, le Hinman, qui contrĂ´le son corps afin de tuer l’oiseau. AussitĂ´t après, Keiki emmène Youko, Yuka et leur ami Asano dans un grand trou dans la mer, qui s’avère ĂŞtre le passage entre le Japon et le monde des 12 Royaumes. SĂ©parĂ©s de Keiki, les trois jeunes japonais se retrouvent dans le royaume de Kou. Ils sont considĂ©rĂ©s comme des Kaikyaku, des Ă©trangers. Ils sont pourchassĂ©s afin d’ĂŞtre exĂ©cutĂ©s, car ils sont accusĂ©s de provoquer des cataclysmes. Trahis, affamĂ©s, toujours la proie de monstres appelĂ©s « Youma », les trois jeunes gens tentent Ă la fois de survivre et de trouver le moyen de retourner chez eux.
Critique: Voici, Ă mon sens, la meilleure sĂ©rie des quatre. N’y cherchez pas un banal shonen; c’est une aventure. Une aventure Ă©pique et très complète. Ce n’est pas un animĂ© Ă combats, qui sont d’ailleurs assez pauvres, mais une Ĺ“uvre avec un univers très riche. Juuni Kokuki est divisĂ© en plusieurs parties. On y conte d’abord l’arrivĂ©e et la survie de Youko et de ses amis dans le monde des 12 royaumes puis, et c’est assez dĂ©routant, on suit l’histoire d’un nouveau personnage. Si l’histoire en elle mĂŞme est intĂ©ressante, cela constitue quand mĂŞme une perte de repères, qui permet certes d’en savoir plus sur l’univers, mais qui est tout de mĂŞme dĂ©stabilisante et constitue clairement un dĂ©faut. D’autant que ce personnage n’apparait plus du tout dans la troisième et dernière partie, qui a un aspect plus politique.
La partie technique n’est pas le point fort de la sĂ©rie qui accuse clairement le poids des annĂ©es (elle date de 2002). On pourra Ă©galement reprocher Ă la sĂ©rie quelques longueurs dans la narration. Mais ces dĂ©fauts ne pèsent pas bien lourd, tant l’histoire contĂ©e est maĂ®trisĂ©e dans tous ses aspects. Les OAV en revanche sont nettement moins intĂ©ressants mais complètent encore une fois un univers dĂ©finitivement riche.
Note: 8,5/10
Les synopsis sont tirĂ©s d’Animeka.